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Environnement Pollution Microplastiques Osmose inverse Charbon actif

Microplastiques : la douche solaire autonome d'Idriade filtre 99 % des eaux de plage

mercredi 25 juin 2025

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La douche solaire autonome d'Idriade filtre jusqu'à 99 % des microplastiques grâce à l'association de l'osmose inverse et du charbon actif. Résultat ? Une eau plus propre et durable sur toutes les plages.

Fragments de microplastiques dispersés dans l'eau

Invisibles fragments connus sous le nom de microplastiques (des particules de plastique inférieures à 5 mm), ils contaminent aujourd’hui l’ensemble du cycle de l’eau, des rivières de montagne jusqu’aux plaines abyssales. Les dernières synthèses de l’OMS font état de 0 à 1 000 particules /L dans l’eau potable. Ils exposent les consommateurs à des risques sanitaires importants de par leur capacité à fixer les polluants présents dans l’eau.

Face à cette menace invisible, comment assurer la qualité de l’eau consommée ? Grâce à sa membrane d’osmose inverse couplée à un lit de charbon actif, la douche solaire autonome Idriade élimine jusqu’à 99 % de ces microplastiques, offrant à chaque rinçage une eau sûre et conforme aux ambitions de tourisme durable.

Microplastiques : origines, dispersion et risques

Microplastiques : quelles sont leurs sources et leurs tailles ?

Les microplastiques désignent des fragments de polymères de moins de 5 mm, issus soit de sources primaires (microbilles cosmétiques, granules industriels) soit de sources secondaires (dégradation des plastiques plus volumineux).

Un seul lavage de vêtements synthétiques peut libérer jusqu’à 700 000 fibres dans les eaux usées, qui échappent souvent aux stations d’épuration et rejoignent rivières puis océans. À elle seule, l’industrie du textile synthétique réprésente 35% des relargages de microplastiques.

L’abrasion des pneus génère, elle, des particules de caoutchouc-plastique qui constituent près de 30 % des microplastiques terrestres, tandis que les peintures marines et les fragments d’emballages complètent ce panorama.

Infographie Statista : Principales sources de pollution microplastique dans les océans (textiles, pneus)

Source : Statista

Une contamination omniprésente dans rivières, lacs, mers, océans

Dans les cours d’eau et lacs, les concentrations varient généralement de 0,001 à 10 particules/L, avec des pics en zones fortement urbanisées où la densité de population et l’imperméabilisation des sols favorisent le transfert de particules.

Dans les lacs dont les berges sont fortement urbanisées, l’eau peut renfermer jusqu’à 1,6 particules/L, soit environ six fois plus que les 0,3 particules/L mesurées dans des lacs forestiers voisins, un écart également observé ailleurs (moyenne ≈ 5 part./L dans 132 lacs d’Iowa) et cohérent avec la fourchette générale de 0 à 1 000 part./L rapportée pour les eaux douces

En mer, une étude parue dans Nature estime que les microplastiques suspendus dans les 200 premiers mètres de l’Atlantique représentent 11,6 à 21,1 millions de tonnes, révélant l’ampleur des stocks cachés.

Les modèles prévoient par ailleurs une accumulation maximale en Asie orientale et dans le gyre nord-pacifique d’ici 2066 si rien n’est fait, avec une multiplication par 4 du stock.

Impacts écologiques et sanitaires

Véritables éponges chimiques, les microplastiques adsorbent polluants organiques et métaux lourds tout en véhiculant des microbes opportunistes. Inhalés ou ingérés, les microplastiques s’accumulent chez les moules, poissons et oiseaux, puis remontent la chaîne alimentaire jusqu’à l’homme en apportant avec eux les déchets capturés dans l’eau.

Ils induisent stress oxydatif, inflammation et perturbations immunitaires, favorisant le transfert de polluants organiques persistants et de métaux lourds adsorbés à leur surface.

À long terme, ces effets pourraient accroître les risques cardiovasculaires et respiratoires dans les populations exposées.

L’osmose inverse : un rempart ultra-fin

Principe et finesse de la membrane (~0,0001 µm)

Sous l’effet d’une pression différentielle pouvant atteindre 60 bar, l’eau est poussée à travers une membrane polymère dont les pores ne dépassent 0,0001 µm : c’est cent fois plus fin qu’une bactérie et mille fois plus fin qu’une particule de microplastique classique.

Cette barrière ultra-dense bloque mécaniquement les fragments et produit un rejet concentré (« saumure ») qui emporte ensuite les polluants vers l’égout ou un bassin tampon.

Pour maintenir la performance, la filière s’organise en pré-filtration (mailles > 5 µm) puis en post-filtration au charbon actif, qui polit le goût et capte les molécules dissoutes résiduelles. Le résultat est une eau pratiquement exempte de matières en suspension, de virus, de drogues résiduelles… et de microplastiques.

Principe de fonctionnement d'un osmoseur | Alposmose

Source : Alposmose

Quelle est l’efficacité de l’osmose inverse contre les microplastiques ?

Plusieurs essais en laboratoire montrent que l’osmose inverse abaisse la concentration en microplastiques de 3 000 particules/L à moins de 1 particule/L, soit 99,9 % d’élimination.

Du côté industriel, les retours d’usines pilotes en Arizona signalent un abattement constant supérieur à 99 % sur plus de 12 mois d’exploitation, grâce au couplage avec un média à charbon actif.

En combinant ces deux niveaux, la douche Idriade garantit à l’utilisateur une eau de rinçage dont la qualité dépasse les recommandations de l’OMS pour l’usage récréatif.

Limites et bonnes pratiques

L’ultra-finesse qui rend la membrane si efficace la rend aussi vulnérable au colmatage : dépôts calcaires, bio-film et micro-plastiques agglomérés peuvent doubler la perte de charge en quelques semaines, signe typique de biofouling, et donc augmenter fortement la pression (et l’énergie) nécessaires pour produire le même débit. Concrètement, plus la perte de charge grimpe, plus la pompe doit « forcer » : cela use la membrane, augmente la consommation d’électricité et diminue le débit disponible pour l’utilisateur, donc la productivité globale du système.

Un pré-filtre à cartouche (50 à 5 µm) suivi d’un rinçage périodique limite ce risque, tandis qu’un nettoyage chimique semestriel restaure > 95 % du débit d’origine. Une mesure simple : surveiller la pression amont ; +15 % signale qu’il est temps de remplacer la cartouche ou de lancer un « backwash ».

Le charbon actif : adsorption et sécurisation de la boucle

Charbon actif granulaire (GAC) utilisé pour la filtration des microplastiques

Mécanisme d’adsorption sur GAC/BAC

Le charbon actif granulaire (GAC) et son équivalent bio-activé (BAC) possèdent une porosité interne comprise entre 500 et 1 500 m²/g, offrant un gigantesque réseau de micro- et méso-pores où les particules se logent par forces de Van der Waals.

Ces pores créent un « labyrinthe » qui tamponne mécaniquement les fragments de plastique, tandis que les surfaces carbonées retiennent également les polluants organiques transportés (pesticides, PFAS) par adsorption physico-chimique.

Lorsque la couche superficielle est saturée, les films microbiens qui se développent (mode BAC) dégradent partiellement ces composés, libérant ainsi de nouvelles places actives sans altérer la structure poreuse. Résultat : un média filtrant durable, régénérable et capable de capturer des particules jusqu’à une centaine de nanomètres, bien au-delà du simple filtrage mécanique.

Efficacité sur les microplastiques : 70 % à 97 %

Dans les grandes usines européennes d’eau potable, un premier passage sur charbon actif granulaire fait déjà chuter d’environ deux tiers le nombre de fragments plastiques mesurés en sortie. En optimisant le temps de contact (≥ 12 min) et en choisissant une granulométrie plus fine, neuf microplastiques sur dix sont arrêtés.

À l’échelle domestique, un simple filtre de carafe ou de robinet, qui combine charbon actif et résine échangeuse d’ions, divise la concentration initiale par trente, laissant à peine quelques dizaines de particules par litre.

Rôle dans une boucle fermée

Dans la douche solaire autonome Idriade, le charbon actif est placé en aval de la membrane d’osmose inverse : il capte les rares microplastiques capables de traverser la membrane et surtout évite qu’ils ne re-circulent dans le circuit fermé.

À chaque cycle de rinçage, la cartouche piège les particules fraîchement générées (fibres de maillot, sable plastique), empêchant leur relargage vers la mer et prolongeant la durée de vie de la membrane en aval. Une purge périodique du système, et un remplacement saisonnier des cartouches, maintient ainsi un taux global d’élimination compris entre 90 et 99 % tout au long de la saison balnéaire.

Une triple barrière Idriade : de l’osmose inverse au charbon actif, pour une eau sans microplastiques

Douche de plage solaire autonome Idriade

Un circuit de traitement en trois étapes

  • Pré-filtration 5 µm (tampon sable & fibres)
  • Osmose inverse (RO) à pores ~0,0001 µm
  • Cartouche de charbon actif granulaire (GAC)

La dernière étape de nettoyage des eaux grises inclut préalablement un traitement UV couplé à une adjonction d’ozone pour éliminer les dernières traces de contaminants organiques (qui seront capturées par le charbon actif) et garantir une eau de rinçage propre et sûre.

Dans les études en station d’eau potable, ce tandem RO + GAC élimine 90 à 99 % des microplastiques, toutes tailles confondues. La membrane retient la quasi-totalité des fragments ; le GAC capture les plus fins (< 50 µm) et les molécules adsorbées (PFAS, pesticides).

Résultat : une eau de rinçage réutilisée en boucle, sans relargage de particules et sans odeur de chlore. Les tests pilotes en cours vont permettre de montrer que la qualité reste stable sur toute la saison avec un simple remplacement de cartouche en fin d’été.

Un système autonome et durable

Idriade renferme un module RO solaire semblable aux unités « plug-and-play » déployées dans les îles ou les resorts hors-réseau.

L’alimentation photovoltaïque couvre 100 % des besoins de chaque cycle :

  • Pompage eau de mer, lac ou rivière
  • Dessalement / filtration
  • Douche
  • Collecte des eaux grises
  • Filtration des eaux grises : UV, ozone, passage sur GAC
  • Stockage tampon

En complément, une purge hygiénique quotidienne renouvelle l’intégralité du volume d’eau douce, empêchant la prolifération bactérienne et maintenant un niveau de qualité optimal.

Ainsi, aucun raccordement au réseau, aucun kWh fossile : seulement le soleil, l’eau et un entretien simplifié deux fois par an.

Pourquoi implanter des douches Idriade sur les plages ?

✅ Préservation immédiate du milieu marin

Aucune eau chargée en microplastiques ou en tensio-actifs ne s’écoule vers la zone de baignade.

✅ Image écologique premium

En filtrant 99 % des particules, la plage se démarque auprès des visiteurs sensibilisés à la pollution aux microplastiques.

✅ Atout pour le Pavillon Bleu

La solution coche les critères « qualité de l’eau », « assainissement », « sobriété » et « sensibilisation » exigés par le label, renforçant la candidature des communes littorales.

✅ Expérience usager améliorée

Eau douce, tiède, sans odeur ni goût marin ou chloré, accessible sur un module design, alimenté par le soleil — un argument marketing fort pour campings, clubs nautiques et hôtels.

Conclusion

Invisible mais omniprésente, la pollution par les microplastiques menace aujourd’hui toutes les eaux, de la source à l’océan.

En combinant osmose inverse et charbon actif dans un module solaire entièrement autonome, la douche Idriade élimine jusqu’à 99 % des particules plastiques avant qu’elles ne retournent à la mer. Résultat : une expérience de rinçage confortable, une réduction mesurable de l’empreinte plastique et un solide argument pour décrocher ou conserver le label Pavillon Bleu.

Les collectivités littorales, campings et clubs nautiques disposent ainsi d’une solution « plug-and-play » pour protéger leurs usagers, leur environnement et leur image. Installer une douche solaire Idriade, c’est transformer un simple geste d’hygiène en acte tangible pour un littoral plus propre et un tourisme durable.

Envie de passer à l’action ? Contactez l’équipe Idriade pour découvrir nos options de déploiement et faire de votre plage une vitrine de l’innovation écologique.

FAQ : comment se débarasser des microplastiques ?

Qu’est-ce qu’un microplastique ?
Les microplastiques sont de minuscules fragments de plastique, généralement inférieurs à 5 mm, issus de la dégradation de déchets plastiques ou de produits industriels (cosmétiques, textiles, pneus, etc.).
Comment l’osmose inverse élimine-t-elle les microplastiques ?
L’osmose inverse utilise une membrane ultra-fine (0,0001 µm) qui bloque mécaniquement la quasi-totalité des microplastiques, ne laissant passer que l’eau pure.
Le charbon actif est-il efficace contre les microplastiques ?
Oui, le charbon actif granulaire retient les plus petits fragments et adsorbe les polluants organiques, complétant l’action de la membrane d’osmose inverse.
Pourquoi installer une douche solaire filtrante sur une plage ?
Pour offrir une eau de rinçage propre, limiter la pollution plastique, valoriser l’image écologique de la plage et répondre aux critères des labels environnementaux.
La solution Idriade nécessite-t-elle un raccordement au réseau ?
Non, la douche Idriade est totalement autonome grâce à l’énergie solaire et à son système de filtration intégré.

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